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L’Atelier du Verbe
présente
Monsieur
NIETZSCHE
Comédie dramatique de
Bruno Roche et Francis Marfoglia
Samedi 9 Mai à 20h30
« Serais-je plus chrétien que je n’en ai l’air ? »
Dans ses dernières années de « lucidité » Nietzsche est interné à Iéna.
Il tente de justifier sa philosophie auprès d’Ariane, sa garde-malade
et de Monsieur Paul, adepte en perdition.
Nous découvrons le musicien avec ses théories sur l’Art et ses effets
et surtout nous découvrons l’homme…
Mise en scène
Marie Véronique Raban
Avec
Bertrand Monbaylet (Nietzsche)
Philippe Blanchard (Monsieur Paul)
Marie Véronique Raban (Ariane)
Régie
Delphine Thélliez
Lumières
Didier Thibault & Marie Véronique Raban
Réservation 06 26 24 90 59 / 01 71 60 00 35 / daniele.leon@sfr.fr
Tarif unique: 15€ -
Marie Véronique Raban
Dans ce petit espace, néanmoins bien équipé, entre autres en options lumières, j'avais choisi d'intégrer le public par une abondante circulation des personnages dans leurs rangs -
Ce fut d'après eux "un régal" et un "enchantement", la sensation d'une immersion totale dans la situation, dans cette pauvre chambre de la maison de repos à Iéna où Nietzsche a vécu ses derniers
grands moments de totale lucidité en 1889...
L'équipe s'est merveilleusement intégrée à ce tout nouvel espace - un remerciement particulier à l'équipe technique composée de Delphine Thelliez qui a assuré une Régie intense et importante avec son sérieux et sa sensibilité habituels et de Didier Thibault qui m'a assistée si efficacement dans la nouvelle élaboration des lumières. : résultat bluffant !
Quant aux comédiens : notre Nietzsche local, par "les entrailles" de Bertrand Monbaylet, a fait comme toujours l'unanimité et a fasciné "les spécialistes" !
Philippe Blanchard dont c'était la première a une nouvelle fois prouvé son grand professionnalisme, ses grandes possibilités dans les rôles les plus divers, et son esprit d'équipe auquel je tiens
à rendre hommage parce que c'est de plus en plus rare.
Merci à Danièle Léon de nous avoir accueillis à L'Atelier du Verbe et de nous avoir permis ce moment - nouveau - pour notre spectacle Monsieur NIETZSCHE
Danièle Léon
Je confirme: ce fut une ovation unanime, un étonnement émerveillé que nous n'avons eu de cesse de commenter. Pour ma part, je dirai: sur ce petit plateau de douze mètres carrés, l'espace s'effaçait et n'était plus que présence, plongée dans la dramaturgie (remarquablement mise en scène), faisant alterner très diversement les rencontres entre les trois personnages. Et, chose bien rare et donc d'autant précieuse: la moindre parole de ces personnages (car on oubliait que c'était des comédiens) avait l'intonation parfaitement juste, vraie, accompagnée de subtiles et fugitives expressions. Cette magie de la présence vraie, de la parole qui ouvre le cœur dans la plus infime de ses intonations vient aussi de l'écoute ce public si attentif, sortant pour beaucoup d'un colloque de deux jours sur Nietzsche où nous avons exploré bien des secrets de cette personnalité hors du commun... et si moderne.
Texte, mise en scène, lumière, jeu des acteurs, sans oublier la magnifique bande son, tout était au rendez-vous de l'excellence. Je le vois pour la 5eme fois. Cette fois-là était la plus belle. Et tout le public disait: allez-y, il faut conquérir les grandes salles, avec une telle qualité! Merci à toute l'équipe d'avoir accepté mon invitation à conclure le colloque de l'Atelier du Verbe et de nous avoir fait un tel cadeau!